Quentin Burgraeve, breveté des épreuves sectorielles était à Technocampus Strépy du 4 au 14 août.
Lors de la remise des brevets sectoriels le 27 juin dernier, l’IFPM Ouvriers avait proposé aux brevetés de s’inscrire à une formation professionnelle proposée pendant l’été par les centres de compétence sectoriels. Un seul d’entre eux a saisi l’opportunité. Du 4 au 14 août, Quentin Burgraeve a donc suivi un « perfectionnement soudure » de 9 journées à Technocampus Strépy. Rencontre avec un jeune qui a la tête bien sur les épaules…
« Bonjour ! Nous sommes de l’IFPM Ouvriers et nous venons rencontrer le stagiaire venu par notre intermédiaire suivre une formation soudage. » L’assistante de direction nous accompagne dans l’atelier, ouvre la porte et appelle : « Quentin ! Quentin ! Il y a quelqu’un pour toi ».
Le ton est donné : le jeune homme a su faire l’unanimité lors de son stage ! Et c’est en effet un garçon sûr de lui et de la voie qu’il veut emprunter que nous avons rencontré.
« Je n’ai pas encore d’entreprise où aller travailler mais j’ai envie de partie vers l’agriculture. La mécanique agricole ou la fabrication de machines… ce serait l’occasion de réunir mes deux passions en y alliant celle du soudage. »
Issu d’une famille active dans l’agriculture, Quentin Burgraeve a les racines bien implantées grâce à ses deux grands-pères, alliant déjà ce profil bivalent de fermier et de soudeur. Chipotant à tout dès le plus jeune âge à la ferme, le travail manuel était donc pour lui un évidence. « Les bâtiments agricoles de l’exploitation sont toujours là, ce serait un rêve de pouvoir la reprendre. J’ai déjà la gestion ! précise Quentin. Je l’ai passée en cours du soir pendant ma 6e en soudage à l’ITL de Ath. »

Une motivation à toutes épreuves
Une preuve de plus de l’envie et de la motivation du jeune homme. « C’est un bon », nous glisse le formateur de Technocampus avec un large sourire. Un stage pour lequel il s’est porté candidat lors de la remise des brevets sectoriels de l’IFPM Ouvriers. Le fonds sectoriel de l’Industrie technologique proposait aux jeunes de s’inscrire à ses frais à une formation ouverte dans un des centres sectoriels. Quentin est le seul à avoir saisi l’opportunité.
« C’est l’occasion pour moi de retrouver cette passion que j’avais un peu perdue lors de mon stage où l’on m’a mis au magasin pendant six mois. J’avais donc perdu un peu la main, glisse Quentin, visiblement ravi de cette expérience. J’ai une bonne main au TIG mais comme j’ai dit que je voulais me diriger vers le domaine agricole, on a insisté plus sur l’électrode et sur la semi-automatique. J’ai même pu faire des choses que je n’avais jamais faites auparavant comme le rechargement de pièces ! »
Un bon prolongement donc des épreuves sectorielles qu’il a passées ces deux dernières années auprès de l’IFPM Ouvriers. Et dont il retient surtout… « L’ambiance ! lance-t-il spontanément tout sourire. Entre les élèves, avec les formateurs du centre et avec les profs. Et puis, quand on est dans la salle et qu’on attend tous avec impatience de voir qui va finir où. Et plus le temps passe, plus la pression monte et on s’amuse. »
Quentin avait un peu attendu lors de l’édition 2024, lors de laquelle il est monté sur la 2e marche du podium en soudage à l’électrode, décrochant l’étincelle d’argent grâce à ses 76,1 %. Cette édition 2025, il l’a passée en semi-automatique et a terminé à la 7e place avec 75,1 %. « Je ne m’attendais pas à terminer dans le top 7 cette année. Et j’ai aussi un agrément pour mon cordon d’angle. En fait, j’ai tout réussi cette année ! »
Une réussite qu’on lui souhaite aussi à l’avenir dans son projet professionnel. Et si ce stage financé par l’IFPM Ouvriers contribue pour un peu dans son succès, nous en serons les premiers ravis !


