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Publié initialement le 20/11/2013

Le FOREM a publié un rapport sur le métier de Soudeur dans le cadre de son programme Job Focus. Il confirme que l’offre d’emploi n’est que peu rencontrée à cause du manque de qualification des (pourtant nombreux) soudeurs disponibles sur le marché.

« Des soudeurs, il n’en manque pas. De bons soudeurs, on en cherche. » Cet adage est bien connu chez tous les employeurs qui ont recours à ce profil. Le rapport du FOREM vient le confirmer de manière assez nette… et quelque part dérangeante.

Car bien qu’il fasse partie du programme Job Focus, le métier de soudeur n’est pas en pénurie. Il ne manque même pas d’attractivité : quelque 3.500 soudeurs étaient disponibles sur le marché du travail en juin 2013. Seulement, parmi eux, très peu sont suffisamment qualifiés pour répondre aux attentes des employeurs.

Les causes identifiées par le FOREM ?

Le fait que, malgré les efforts de promotion des filières techniques et professionnelles de l’enseignement, ces filières restent trop souvent une voie de relégation plutôt qu’un choix professionnel. Les jeunes arrêtent leurs études dès la fin de l’obligation scolaire et manquent donc de qualification.

Et lorsqu’ils vont au bout du cursus… ils manquent de pratique, car elle n’intervient qu’à partir de la 5 e année. Les jeunes ne disposent alors que de deux années de pratique réelle.

Vous pouvez consulter le rapport complet sur le métier de Soudeur pour en savoir plus.

Ces constats ne sont pas sans conséquences au FOREM : à partir du second semestre 2014, il faudra disposer d’un agrément de soudeur pour s’inscrire comme demandeur d’emploi dans ce métier ! L’occasion de placer un autre adage pour conclure : « Un soudeur averti en vaut deux »…